

Cole Sear est un entre-deux, un homme entre la vie et la mort. Il peut voir les morts, et se sert de son pouvoir afin de les aider à passer de l'autre côté. Jusqu'au jour où l'un d'entre eux l'amène sur les traces d'un tueur en série, découpant les têtes de ses victimes et les gardant comme trophées.
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L'Histoire
Faire un film fantastique français
Je pense qu'aujourd'hui, le cinéma français se cherche une "gueule", en se tiraillant essentiellement entre trois genres : la comédie (Babysitting, Sous les jupes des filles), le drame social (La vie d'Adèle, Le Passé) et le film policier (La marque des anges, Mea Culpa).
Le problème est qu'il y a trop peu de films qui sortent du commun en proposant quelque chose de nouveau, en se diversifiant, contrairement à d'autres cinéma, avec en tête de file le cinéma américain.
Pour Post Mortem j'ai essayé de me placer entre ses deux voies, comme avait pu le faire Christophe Gans avec Le Pacte des Loups ou plus récemment La Belle et la Bête : un film d'un genre rare en France, mais ancré autant dans son histoire que son décors dans notre pays.
Post Mortem est un film hybride entre thriller et fantastique, tiré d'une bande dessinée que j'avais commencé à écrire il y a une dizaine d'année. L'histoire prend son point de départ avec le film Sixième Sens, réalisé par M. Night Shyamalan, où je m'étais tout simplement demandé "qu'est ce qui arrive à Cole (l'enfant du film) après le film ?"
Cependant, s'il peut être considéré d'une certaine façon comme une suite (reprenant un Cole plus âgé de 15 ans), il s'écarte considérablement du premier film, et de ce fait prend le partit d'un hommage.
Cole est ici devenu une sorte d'exorciste grâce à son pouvoir, il vit dans un cimetière sous la protection d'un abbé. La vie l'a rendu froid et l'a endurcit, mais le film prend place dans une période de doute dans sa vie. Il cherche une raison à sa vie, alors qu'il s'apprête à affronter le pire ennemi qu'il a eu à combattre : Henri.
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Et c'est grâce à ce personnage que nous passons d'un genre à un autre, du fantastique au thriller/film policier. Pour moi ce mélange est très important car il permet de créer une atmosphère mixte entre deux style, comme nous pouvons le voir dans Le Témoin du Mal réalisé par Gregory Hoblit.
Henri est un tueur en série mais surtout un psychopathe, dont la folie reposera essentiellement sur le regard et sera accentuée en répétant régulièrement les mêmes phrases, comme "Mon trésor, ton cœur n'aura plus rien à désirer, tu verras comme tu seras bien chez moi...".
Ces phrases, directement tirées de L'Oiseau d'Ourdi des frères Grimm et de Barbe Bleue de Charles Perrault (contes où le méchant est un tueur sadique) me serviront d'une part à montrer l'état psychologique d'Henri, d'autre part à montrer la régularité de son rituel meurtrier.
L'utilisation de ces contes me permet aussi d'apporter un certain onirisme au film mais aussi de recentrer l'action dans des histoires européennes et françaises, et d'éviter le simple "film à l'américaine".
Le personnage de Nathan Torn vient s'ajouter à l'intrigue en créant un trio : Torn recherche le tueur en série, mais ses soupçons se posent sur Cole, alors que celui ci tente de combattre le vrai tueur.
Contrairement à Henri, qui est plus âgé que Cole, Torn est le parfait némésis de Cole, et de ce fait plus proche de lui physiquement.
Le thème principal de Post Mortem est le regret face à la mort, ou comment chacun va se relever. La vie après la mort.
De ce fait nous pouvons établir un lien unissant les trois personnages : la mort d'un proche, et donc le remord. Si les fantômes doivent accomplir un dernier acte avant de disparaitre, ces trois personnages doivent accomplir un acte pour vivre. Chacun a vécu la mort d'une façon différente, le plus extrême étant Henri car c'est lui qui commet les meurtres.
Il était important pour moi d'avoir un thème bien précis et qui nous touche tous pour que le message soit universel et que chacun puisse s'identifier aux personnages. Au fond, aucun d'eux n'est "bon" ou "mauvais", ils sont juste des personnes qui ont fait des choix, et ses choix font d'eux ce qu'ils sont devenus.
La Réalisation
La recherche du réalisme
Pour moi, il est important que Post Mortem se passe dans un univers réel et concret, ce que ma réalisation adoptera notamment pour les fantômes.
En effet, pour représenter les esprits sera utilisé des maquillages et non des effets numériques, comme dans Sixième Sens.
Les effets spéciaux ne seront utilisés qu'en dernier recours, pour des cas de déformations ou de protection des acteurs, afin de maintenir le spectateur dans un univers tangible.
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Sixième Sens, réalisé par M. Night Shyamalan en 1999
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Nosferatu, réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau en 1922
Le but n'est pas de rendre les revenants extraordinaires, mais de leur apporter une sorte de mysticisme à travers des jeux de réalisations (passant par exemple du point de vue de Cole où l'on voit le fantôme à un autre point de vue qui ne le verra pas). D'autres artifices serviront à les représenter, comme un jeu avec les ombres à l'image de l'expressionnisme allemand.
L'image au sens général participera également à cette recherche de réalisme à travers sa lumière et son cadrage. Ces deux éléments doivent être porteur de tension dans un univers où le doute est le maitre mot.
Ainsi le cadrage de Post Mortem sera fixe mais flottant, à l'image des fantômes. La caméra suivra de près les personnages, usant de mouvements lents et fluides.
Une lenteur qui sera aussi rendue par le montage, le tout devant apporter une forme de tension extrême chez le spectateur.
Cette lenteur du geste ne sera pourtant pas respectée lors des scènes d'actions,
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Mémoire de nos pères, réalisé par Clint Eastwood en 2006
que je veux proches de la réalité, autant au niveau des chorégraphies que des sons, notamment des coups de de poings (à l'image du film Fight Club, réalisé par David Fincher en 1999).
Toutefois, un travail sera réalisé pour créer une ambiance sonore, alternant scènes peu bruyantes pour créer de l'attente et scènes bruyante pour représenter la ville.
La musique devra apporter les éléments de mystère, à l'image de la bande originale de la série Lost : entre inquiétante étrangeté, sentiment de présence, cordes grattées et sauts de volume.
L'image sera en règle générale terne, avec une forte baisse de saturation pour montrer visuellement la lassitude dans laquelle vit Cole : un monde sans vie.
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Post Mortem se place dans un univers sombre, à l'image du vieux Paris. J'ai écris le film en fonction de cette ville, et il me semble important de montrer sa grandeur architecturale, son classicisme, sans pour autant faire un film de vacance et faire apparaitre à l'écran chacun des grands monuments parisiens. Le plus important pour moi est de montrer la ville de façon subtile à travers des éléments d'imaginaire collectif.
Le tournage de Post Mortem se fera en deux partie, la première commençant au mois de décembre. Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à nous contacter ici !
POUR NOUS AIDER À FINANCER POST MORTEM, NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !
Tout vos dons seront important ! Ils serviront à couvrir l'ensemble des frais associés au tournage et nous permettre d'alléger les frais personnels ! Le tournage sera découpé en deux parties afin de pouvoir réduire le budget du film, mais aussi de pouvoir montrer une moitié de film afin de démarcher des producteurs. Le but n'est pas de vous demander l'ensemble du budget, mais de nous permettre de nous lancer afin de pouvoir poursuivre l'aventure de nous même !
De fait, il n'y a pas de maximum pour vos dons, 5000 euros ont été fixé comme objectif pour assurer le tournage de la première partie de Post Mortem, mais le budget total et de 11591 euros.
Vos dons serviront pour payer :
LA RÉGIE, le tournage étant bénévole une bonne régie est importante pour assurer le sourire et la bonne humeur sur le tournage
- Catering (nourriture) : 1600 euros
- Transports du matériel : 500 euros
LE MATÉRIEL TECHNIQUE ET ARTISTIQUE, afin que le tournage soit effectué dans des conditions professionnelle et nous démarquer des films amateurs
- Location de matériel vidéo (caméra, objectifs, batterie, dolly et rails de traveling, harnais buste, retour vidéo, fond vert, etc.), de matériel lumière (projecteurs, réflecteurs, groupe électrogène, etc) : 5960 euros
- Défraiment du département coiffure/maquillage, qui aura une grande importance pour apporter au film un certain réalisme : 3100 euros
- Achat d'accessoires de costume et du décors visibles à l'écran : 431 euros
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